Libellus de fluviorum et montium nominibus
Traduction
Latin
Ce traité, composé à la fin du IIe ou au début du IIIe siècle et faussement attribué à Plutarque (voir édition moderne en bibliographie), connaît plusieurs traductions. Nous ne retenons dans Scripta Manent que celle qui est publiéen dans le cadre temporel délimité pour la base (contrairement à celle de Philippe-Jacques de Maussac parue en 1615) ainsi que dans son cadre géographique (contrairement à celle de Natale Conti, parue certes en 1560, mais à Bâle).
L'identification du traducteur de cette version reste incertaine : sur la foi de la signature de l'épître dédicatoire accompagnant l'œuvre, on la donne parfois à Ange Vergèce, mais le fait que la traduction figure parmi les œuvres complètes d'Adrien Turnèbe réunies post-mortem par son fils et que Philippe-Jacques de Maussac l'attribue également à Turnèbe permet d'en douter. Un scénario selon lequel Ange Vergèce (qu'on sait au demeurant au service de l'imprimeur de Robert Estienne, frère de l'imprimeur de l'édition publiant cette traduction), aurait joué un rôle d'éditeur scientifique justifiant qu'il signe l'épître dédicatoire tandis qu'Adrien Turnèbe traduisait tout ou partie de l'œuvre paraît envisageable. Nous ne tranchons pas ici et proposons les deux traducteurs comme intervenants possibles.
Terminé
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Claire Sicard et Pascal Joubaud, Notice Œuvre 41190, Scripta Manent, état du : 03 novembre 2023